Catherine Clément

Catherine Clément

HD
IMDB: 3.081
Boulogne-Billancourt, Seine [now Hauts-de-Seine], France
Aperçu:
Catherine Clément (parfois Catherine Backès ou Catherine Clément-Backès), née le 10 février 1939 à Boulogne-Billancourt, est une philosophe et femme de lettres française. Née dans une famille mi-catholique, mi-juive, Catherine Clément passe une grande partie de son enfance sur les bords de la Loire avec sa grand-mère chrétienne, ce qu'elle raconte dans son livre Maison mère. Elle a un frère cadet, Jérôme Clément. Du côté paternel, catholique, l'un de ses arrière-grands-pères tient une pharmacie à Dinan. Catherine Clément témoigne: «On a trouvé dans les archives familiales des photographies de Mata Hari en costume d’officier posant (…), ce ne sont pas des photos volées (…), que ce potard avait pris[es] dans son arrière-boutique. Comment est-ce qu’un pharmacien de Dinan se retrouve avec Mata Hari dans son arrière-boutique?». Elle «imagine» que son arrière-grand-père et Mata Hari ont eu «au minimum un début d'histoire sentimentale». Du côté maternel, sa famille est originaire de Russie via l'Azerbaïdjan. Les parents de la mère de Catherine Clément, Raymonde Gornick, s'étaient réfugiés à Bakou, fuyant les persécutions contre les juifs russes à partir des années 1870. Une communauté juive y a prospéré dans les années 1880. Monsieur et Madame Gornick se réfugient finalement en France où le mari s'établit comme fourreur. En 1931, il est président du syndicat des fourreurs. Ils seront déportés, par le convoi No. 72, en date du 29 avril 1944, du Camp de Drancy vers Auschwitz, où ils meurent à leur arrivée en mai 1944. Cette «tragédie familiale» occupe une place significative dans les livres de Catherine et de son frère Jérôme Clément. Sa mère, pharmacienne, a été membre de la Mission Ramakrishna. «Après l'assassinat de mes grands-parents, quand on a été sûr qu'ils avaient été vraiment gazés, qu'on a eu les témoignages (…), ma mère est brièvement passée, je ne dirais pas qu’elle s'est convertie, par une secte, pas dangereuse d'ailleurs, qui s'appelle la Ramakrishna Mission (…). À la maison, il y avait une dame, ma mère, pharmacienne de son état, qui soufflait dans une conque tous les matins et se baladait en sari orange. Ça a fini par gonfler toute la famille et ça m’a donné une véritable phobie de l’Inde. Le Quai d’Orsay a dû me mettre dans l’avion quasiment de force.» Elle intègre l'École normale supérieure de jeunes filles (ENSJF) en 1959, école dite de Sèvres, mais installée boulevard Jourdan à Paris. Agrégée de philosophie à l’âge de 22 ans, la sévrienne devient ensuite l’assistante de Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne à 24 ans: au grade d'assistant, qui n'existe plus, les jeunes enseignants dirigeaient les travaux pratiques. Sa rencontre avec Claude Lévi-Strauss, qui l’invite à décrypter un mythe africain devant son séminaire à l'EPHE en 1962, l’influence de manière décisive. Elle lui consacre d’ailleurs son premier essai Claude Lévi-Strauss ou la structure et le malheur, publié en 1970, et un Que sais-je? paru en 2002. À partir de 1959, elle suit le séminaire de Jacques Lacan, d'abord à l'hôpital Sainte-Anne, puis à l'École normale supérieure et à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et ce jusqu'à la fin. Membre de l'École freudienne à titre «profane», elle n'a jamais été psychanalyste. ... Source: Article "Catherine Clément" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
type de video: HD , 720p , TV
Date d'anniversaire: 1939
département: Writing
Partitions: 3.081
Vues: 1690806112498 Vues
Compteur online