Danièle Sallenave

Danièle Sallenave

HD
IMDB: 0.766
Angers, Maine-et-Loire, France
Aperçu:
Danièle Sallenave, née le 28 octobre 1940 à Angers, en Maine-et-Loire, est une écrivaine française, membre de l’Académie française. Normalienne (promotion 1961 Lettres) et agrégée de lettres classiques, elle a enseigné la littérature et l'histoire du cinéma à l'université Paris-X Nanterre de 1968 à 2001. Dans les années 1960, elle fait partie d'un groupe d'étudiants d'extrême-gauche. Elle est traductrice de l'italien, notamment La Divine Mimesis de Pier Paolo Pasolini et Orgie du même auteur pour l'Ensemble Théâtral Mobile. Elle collabore également au quotidien Le Monde, à la revue Le Messager européen et aux Temps modernes. De septembre 2009 à juillet 2011, elle tient une chronique hebdomadaire sur France Culture. Le 7 avril 2011, elle est élue à l'Académie française au fauteuil (no 30) de Maurice Druon, puis reçue sous la Coupole par Dominique Fernandez le 29 mars 2012. En 2012, elle est nommée présidente du Haut comité des commémorations nationales. Elle revendique son athéisme et un certain anticléricalisme républicain bien qu'originaire d'une contrée très catholique et «cléricale». Dans ses essais, elle affirme contre le fanatisme religieux et le communautarisme la nécessité d’une pensée renouvelée de la singularité. «Il serait extrêmement dangereux d'importer en France la thèse d'un «choc de civilisations» entre le monde musulman et nous. Ne faisons pas de l'Islam, comme autrefois du communisme, le miroir où toutes nos difformités s'effacent. Ne renouvelons pas l’erreur de nous forger un ennemi pour éviter de nous interroger sur nous-mêmes. Il nous faut retrouver une parole libre. Désigner haut et fort la menace que font peser les communautés, les identités collectives, les religions — toutes les religions — sur la paix civile et la liberté individuelle. Refuser le scandale d'une pensée asservie à des dogmes.» Très «républicaine», elle se dit avec insistance foncièrement anticléricale, de gauche, athée mais pas «hostile à la chose religieuse». Fin novembre 1997, Danièle Sallenave se rend dans les territoires palestiniens occupés. «Sillonnant les routes de Jérusalem au Jourdain, et de Naplouse à Gaza» et «écoutant des témoignages», elle explique qu'elle a «découvert une réalité qu'[elle s'était] employée à nier depuis toujours». Elle déclare: «j'ai compris qu'il était temps d'en finir avec un aveuglement consenti. Petit à petit, je voyais s'effondrer, non sans douleur et sans déchirement, un système d'affirmations rassurantes, répétées, et souvent légitimes - l'audace du peuple juif, la nécessité de sa sécurité. Et derrière elles, se profiler l'existence d'un peuple, le peuple palestinien, de sa terre - terre ancienne, habitée, nourrie de cultures, de religions, d'influences arabes, chrétiennes, juives. La "cause palestinienne" a été trop souvent le prétexte ou l'alibi d'un retour de la judéophobie. Mais l'indispensable mémoire de l'Holocauste aurait-elle jamais dû servir à masquer les épreuves subies depuis des dizaines d'années par le peuple palestinien, et à justifier la politique menée par Israël dans la partie occupée de la Palestine?». ... Source: Article "Danièle Sallenave" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
type de video: HD , 720p , TV
Date d'anniversaire: 1940
département: Acting
Partitions: 0.766
Vues: 2893214112498 Vues
Compteur online